Consommer nettement moins de viande
D’après une étude menée par des chercheurs, les pays développés seraient bien inspirés de réduire significativement leur consommation de viande s’ils ambitionnent réellement de préserver la planète et de continuer à se nourrir. Calculs à l’appui, ceux-ci préconisent une diminution de l’ordre de 90 %.
Quant à la production agroalimentaire, il va sans dire qu’elle représente une importante consommation d’eau; ce qui nous amène tout naturellement à l’épineux sujet de la déforestation. Comme chacun le sait, son impact sur le réchauffement climatique n’est plus à démontrer.
Réduire le gaspillage alimentaire
Une meilleure gestion de nos ressources alimentaires et de nos “habitudes” contribuerait activement à diminuer de 50 % le gaspillage alimentaire. Les chercheurs estiment qu’une telle action limiterait l’impact environnemental à hauteur de 16 %. Pour ce faire, il est indispensable d’influencer une kyrielle de changements au niveau de notre mode d’alimentation. Privilégier davantage la consommation de végétaux œuvrerait dans le bon sens.
Préserver la planète en devenant flexitarien ?
D’aucuns prônent le “flexitarisme”, mais de quoi s’agit-il exactement ? Ce mode d’alimentation est principalement basé sur une consommation végétarienne avec un menu comportant à titre occasionnel de la viande et du poisson. Il est avant tout question de savoir s’adapter en fonction des besoins et de la préservation de l’environnement. Tandis que les carnivores font la sourde oreille aux adeptes du vegan, le flexitarisme présente l’avantage d’offrir une solution moins contraignante qu’une pratique fondée sur un “végétarisme” pur et dur.
“Aucune solution miracle” – Marco Springmann
À terme, des mesures isolées se révèleraient inefficaces, voire contreproductives…
Cela étant, il va de soi que le recourt à une seule mesure serait loin d’être suffisant pour peu que l’on désire vraiment s’attaquer à la problématique du réchauffement climatique. Il convient donc de conscientiser les gouvernements, la population et par la même occasion tous les acteurs, quels qu’ils soient.
D’après Nanabio, il semble urgent de tirer toutes les conclusions qui s’imposent.
Selon Marco Springmann, éminent chercheur à l’université d’Oxford, seule une action conjointe serait secourable. Alimenter de façon pérenne une population qui ne cesse de croître nécessite impérativement une action à la fois concertée et globale. Sans une intervention collective, ciblée et pertinente, le pire est à craindre concernant les enjeux environnementaux. La publication d’un rapport scientifique alarmiste par l’ONU (Organisation des Nations Unies) a vocation à éveiller les consciences au sujet de l’accélération du réchauffement climatique. Les conséquences sur l’environnement sont susceptibles de bondir de 50 à 90% jusqu’en 2050.
Comparable à une bouteille jetée à la mer, le rapport du Giec se destine aux États. Ces derniers se doivent d’agir au plus vite en déployant tous les moyens nécessaires pour amorcer une transition écologique. Celle-ci passe bien évidemment par une diminution pour le moins significative des émissions de CO², notamment dans les secteurs principaux que sont : l’énergie, le transport et l’agriculture. Comme le déclare si pertinemment Pascal CANFIN, directeur général de WWF France, si le pays à une dette financière, il en va de même sur le plan écologique !